2

 

Il avait donc l’impression d’être maintenant dans une pièce et non plus à l’intérieur de la capsule.

Émotionnellement, il se sentait plus en sécurité. D’abord parce qu’il avait appris la raison d’être des accessoires en caoutchouc. Il y avait de cela bien longtemps, quelqu’un avait dissimulé un certain nombre de corps de Gilbert Gosseyn en différents endroits. Et chacun d’eux s’éveillait, apparemment à tour de rôle, après la mort du Gosseyn qui l’avait précédé.

Sauf lui, Gosseyn Trois, qui venait de se réveiller alors que Gosseyn Deux était encore vivant. Ce qui expliquait l’existence de ces tubes de caoutchouc fixés sur son corps. Ils faisaient probablement partie d’un système complexe qui, étant conçu pour le maintenir en vie tant qu’il était en animation suspendue, avait assuré son alimentation et drainé ses déchets organiques.

Maintenant ce système ne fonctionnait plus, puisqu’il n’était plus dans la capsule mais, autant qu’il puisse en juger, dans une grande pièce.

Son corps, étendu sur la couche mobile, était encore relié à toutes ces tubulures en caoutchouc. Mais les tuyaux n’étaient plus connectés aux réservoirs ou aux machines. Ils s’en étaient détachés automatiquement lorsqu’on l’avait fait sortir.

Et depuis l’instant où il s’était réveillé, il avait respiré sans l’aide d’aucun appareil.

« Alors, pourquoi ne pas me débarrasser de tout ce bric-à-brac et voir si je peux me lever ? »

Mais un corps qui n’a pas bougé, qui ne s’est pas exercé de toute son existence, peut-il vraiment fonctionner musculairement ? Quoique, à bien y réfléchir, il eût déjà remué les bras. Il avait essayé de pousser le couvercle. Il avait tâté les parois en différents endroits de son petit nid.

Sûrement qu’en se débranchant il serait en meilleure position pour agir. Pas la peine de rester allongé comme ça. Il était temps d’enfoncer quelques portes et de découvrir comment réagissaient ses ravisseurs.

Enfin quelque chose de concret à faire. D’un geste assuré, Gosseyn porta les deux mains à son ventre. C’était de là que partait la plus grosse tubulure.

D’une main il la saisit tandis que de l’autre il maintenait la chair, à l’endroit où le tuyau était fixé. Il allait tirer dessus avec assurance… lorsque la lumière s’alluma.

En même temps, deux paires de mains l’immobilisèrent.

— Je pense qu’il vaudrait mieux que ce soit nous qui débranchions votre équipement de survie.

C’était la voix qu’il avait appelée Numéro 2. L’identification de celui qui venait de parler s’effectua à l’arrière-plan de son esprit. Son cerveau était surtout occupé à réagir contre le brusque flot de lumière. L’éclat en était trop violent pour son centre de la vision.

Il enregistra, néanmoins, une douzaine d’impressions fugitives. La pièce elle-même semblait miroiter. Les deux hommes étaient des individus de taille moyenne, vêtus de blanc… c’est du moins ce qu’il crut voir malgré cet éblouissement. Les murs semblaient plus sombres, mais ils brillaient tout de même ; pourtant, ils lui parurent très éloignés. Il prit vaguement conscience, dans l’état de confusion où il se trouvait plongé, qu’il avait lâché le tuyau en caoutchouc.

Ses ravisseurs considérèrent cela comme une victoire car ils reculèrent et s’éloignèrent de lui. Mais il continua à sentir la présence de ces êtres qui restaient là à le surveiller.

Gosseyn, fermant à demi les yeux pour se protéger de la lumière éclatante, demeura lui aussi immobile. Rapidement, il s’aperçut que la source lumineuse était suspendue au dessus de lui. Ce qui expliquait sans doute en grande partie la difficulté qu’il avait eue à accommoder sa vision.

Il voyait mieux maintenant et, se disant que ce n’était pas la peine de simuler, il tourna la tête et regarda fixement les deux hommes.

— Vous n’avez rien à craindre de moi, messieurs. Alors, dites moi quel est votre problème.

Première tentative pour obtenir des informations. Ce qui lui semblait la seule chose à faire dans sa condition actuelle et à cette phase des événements.

Il n’obtint aucune réponse. Mais le résultat ne fut pas totalement négatif. Ce silence lui fournit l’occasion de les observer et de compléter ainsi son analyse de la situation.

Ce qu’il voyait, ainsi allongé, la tête tournée sur le côté, c’étaient une grande pièce bien éclairée pleine de machines et, juste en face de lui, un mur recouvert de nombreuses rangées d’instruments encastrés. C’étaient eux qui miroitaient.

Autre information, et fort intéressante, les deux hommes avaient la peau aussi blanche que la sienne. Mais leurs visages différaient subtilement de ceux des Européens et des Américains de la Terre, du moins tels que Gosseyn s’en souvenait. Et leurs vêtements étaient totalement ridicules : des chemises sans manches, en tissu apparemment métallique, qui montaient jusqu’au ras du cou. Des pantalons blancs bouffants resserrés au genou alors que la partie inférieure de la jambe, qui paraissait plutôt courte, était recouverte d’un bas blanc bien tiré.

De plus, chaque homme portait un calot sur ses cheveux d’un blond doré. C’était une coiffure volumineuse car un instrument complexe était fixé dessus. Ou plutôt dedans, tissu et métal étant étroitement entremêlés.

Leurs bras semblaient d’une forme et d’une longueur normales, mais ils étaient recouverts jusqu’au poignet de tissu blanc. Les mains étaient nues et apparemment prêtes à manipuler tout ce qu’on leur ordonnerait de prendre.

Tandis qu’il jaugeait ainsi rapidement les deux êtres humains qu’il nomma mentalement Voix Un et Voix Deux – en attendant une meilleure identification –, Gosseyn se souvint que Voix Trois avait dit qu’ils ne savaient pas où ils étaient ni comment ils y étaient parvenus. Aussi prit-il de nouveau la parole :

— Peut-être pourrais-je vous aider à découvrir ce que vous désirez savoir ?

Silence. Pas même un semblant de réponse. Les hommes restèrent simplement là, à le regarder fixement. Gosseyn se rappela que son alter ego avait tenté d’analyser le comportement de ces gens en s’appuyant sur cette hypothèse : ils ne vivaient pas en démocratie.

Ce qui expliquait leur silence : ces pauvres laquais attendaient les ordres d’un supérieur. Peut-être ceux de Voix Trois, ou de quelqu’un d’autre.

Il eut alors la preuve que cette analyse était correcte. Émanant d’un point du plafond, une voix totalement différente dit d’un ton inflexible :

— Le prisonnier est notre seul lien avec ce qui vient de se produire. Aussi faut-il que vous fassiez pression sur lui pour découvrir ce qu’il sait. Sans perdre de temps.

Gosseyn eut le temps de la nommer Voix Quatre. Voix Deux s’agita nerveusement et demanda, d’un ton plein de politesse :

— Monsieur, est-ce que nous détachons le prisonnier de son système de survivance ?

La réponse fut merveilleusement tortueuse.

— Bien sûr. Mais ne commettez pas d’erreur.

Ces paroles faillirent distraire Gosseyn. Parce qu’elles semblaient apporter une preuve irréfutable, vraiment irréfutable, que l’évaluation du système politique de ce peuple proposée par son alter ego était exacte.

Cependant, Gosseyn réussit à remarquer un curieux phénomène : lorsque Voix Deux avait parlé, sa bouche avait indubitablement émis des sons. Mais les mots français étaient sortis de l’instrument fixé sur la calotte qui le coiffait.

Gosseyn aurait bien voulu tenter une évaluation de la nature d’une science qui avait extirpé un langage de son cerveau… ou qui l’en tirait au fur et à mesure. Mais il ne put que prendre rapidement conscience de la réalité d’un tel appareil, et se dire que la seule explication valable restait l’utilisation d’un ordinateur dans un univers-île où l’on devait parler des millions de langues. Il n’eut pas le temps d’analyser comment une telle machine pouvait opérer. Car, tandis qu’il imaginait quelque chose de beaucoup plus simple – un moyen mécanique de parler une langue –, Gosseyn vit Voix Un s’approcher de lui.

Le visage un peu carré de cet homme était empreint d’un faible sourire. Le genre de sourire que, en se basant sur les souvenirs des expériences que ses prédécesseurs avaient vécues sur Terre, Trois put qualifier de satirique. Lorsque l’homme s’arrêta et le regarda de toute sa hauteur, il vit que de près ses yeux étaient d’un gris sombre. Et que ce sourire leur prêtait une expression… rusée, pensa Gosseyn en se référant encore à la Terre.

Pourtant, ce comportement ne semblait pas menaçant. Couché, comme il l’était, sur le dos, il se trouvait dans l’impossibilité de décrypter rapidement dans quel but cet être s’avançait ainsi vers lui. Gosseyn ne pouvait qu’attendre le premier geste qu’il ferait.

En l’occurrence, Voix Un se contenta de prononcer, à l’aide de sa boîte vocale, quelques paroles qui n’apportèrent à Gosseyn aucune information supplémentaire :

— Comme vous avez pu l’entendre, nous avons reçu l’ordre de vous ôter tout cela !

Il leva le bras et désigna du doigt les tuyaux en caoutchouc.

— Et on nous a ordonné de le faire rapidement, poursuivit-il. Cela aussi, vous le savez.

Il n’était pas nécessaire de répondre, mais Gosseyn se sentit soudain vaguement inquiet. La voix de cet homme exprimait un net sentiment de supériorité.

« Est-ce que quelque chose est en train de m’échapper ? Ou plutôt… (il se corrigea mentalement)… est-ce que j’ai déjà laissé passer quelque chose d’important ? »

Voix Un reprit avec le même faible sourire entendu :

— Je tiens à vous assurer que la rapidité avec laquelle nous allons enlever ces appareils ne vous causera aucun tort parce que… (il prit un air triomphant)… ils se sont déjà débranchés automatiquement lorsque nous vous avons enlevé de la capsule.

Ce commentaire était superflu car, comme Gosseyn le savait bien, il ne prenait pas en compte tous les éléments de la situation. Quelques-uns des tuyaux en caoutchouc devaient être reliés, au travers de sa chair, à certains organes internes, ou à de gros vaisseaux sanguins, ou à des nerfs ; et personne ne savait ce qui se passerait si on les en arrachait violemment.

Néanmoins, il resta silencieux tandis que les doigts de Voix Un entraient en contact avec son corps. Et tiraient sur les tuyaux. Et les tordaient. Et les extirpaient. Mais l’homme ne s’attaquait qu’à un tuyau à la fois. Gosseyn ne ressentit aucune douleur ; ce qui le tranquillisa et lui permit de réfléchir un peu à la situation. Et de projeter les deux actions qu’il allait effectuer.

Pendant que Voix Un, souriant toujours d’un air entendu, reculait de quelques pas, Gosseyn s’assit. Fit un quart de tour sur lui-même. Passa ses pieds par-dessus le bord de la couche. Et s’assit, nu, face à ses ravisseurs.

À cause de ce qu’il se proposait de faire, il préférait ne pas lier tout de suite conversation avec eux. Aussi, tout en posant les pieds par terre et en se redressant, il se retourna. Et regarda.

Ce qu’il cherchait des yeux, c’était la capsule dont son « lit » venait d’être éjecté. Qu’attendait-il exactement de cette vision ? Il n’en savait rien lui-même. Plusieurs secondes s’écoulèrent avant qu’il puisse interpréter les données visuelles fournies par l’énorme chose qui se trouvait là.

Il crut d’abord voir un mur bizarre et une porte insolite qui ouvrait sur une zone obscure. Il lui fallut un certain temps pour comprendre que ce qu’il voyait n’était autre que la capsule spatiale dont il venait d’être tiré.

C’était un grand objet rectangulaire dont le coffrage était en métal. Il se sentit aussitôt rassuré par ses dimensions : six mètres de haut sur, estima-t-il, douze mètres de long. Car l’une des questions qu’il s’était posées, et à laquelle il n’avait pu répondre, était la suivante : en admettant qu’il y ait, dans la capsule, un équipement capable de retraiter les déchets d’un être vivant, où trouver l’espace de rangement nécessaire pour emmagasiner tout le liquide indispensable à un organisme humain ?

Vue sous cet angle, la capsule n’était pas encore assez grande. Mais peut-être, se dit-il, était-ce le meilleur modèle que la Machine des Jeux avait pu fabriquer sur Terre avant d’être détruite.

Comme il se retournait pour faire de nouveau face aux hommes du laboratoire, il pensa qu’il devait aussitôt passer à l’exécution de son deuxième projet. Et se souvenant que Gosseyn Deux lui avait proposé de venir à son secours en cas d’urgence, le troisième Gosseyn décida de s’accorder le temps nécessaire afin de rendre cette intervention possible.

Aussi choisit-il des yeux une section du plancher, là où il y avait un espace libre, et la mémorisa-t-il avec une similitude à vingt décimales.

Sans prendre la peine de voir ce que faisaient ses ravisseurs, il se retourna pour regarder sa couche. Et de la même manière, il grava de celle-ci, dans sa mémoire, une image détaillée qui en constituait une reproduction exacte à la vingtième décimale près.

Comme tout ceci n’avait pas pris plus d’une minute, Gosseyn se dit qu’il avait peut-être agi un peu trop rapidement. Mais en réalité, cette capsule et ses mécanismes auxiliaires constituaient son territoire natal. Et il se pouvait qu’il y ait là des choses qui, plus tard, s’avéreraient utiles, et même vitales pour lui.

Ses actions défensives effectuées, il jeta enfin les yeux sur Voix Un, puis sur Voix Deux qui se tenait un peu en retrait. À ce moment, une interruption se produisit, tombant du plafond :

— Votre Excellence… (c’était Voix Trois)… j’ai quelque chose d’urgent à signaler.

Il y eut un silence. Puis, provenant aussi du plafond :

— Pourquoi ? dit Voix Quatre d’un ton froid.

— Monsieur, d’après nos instruments, le cerveau du prisonnier a émis des flots d’énergie d’une configuration insolite.

— Vous voulez dire… à l’instant ?

— Oui, Votre Excellence.

Un silence. Puis :

— Eh ! vous, le prisonnier ! qu’est-ce que vous avez fait ?

Voix Quatre prononça ces paroles d’un ton exigeant et acerbe.

Pour Gosseyn, c’était le moment de recourir à l’une des techniques de la Sémantique générale, la moins spectaculaire qui soit.

— Monsieur, lorsque je me suis levé de la couche sur laquelle, comme vous le savez, j’ai reposé pendant un temps indéterminé, et à laquelle j’étais attaché jusqu’à ce que j’en sois, il y a peu de temps, libéré, mon intérêt s’est d’abord porté sur ce qui fut, selon les paroles prononcées par vos assistants pendant ces dernières minutes, un moyen de transport dans lequel mon corps était enfermé. Je n’ai aucun souvenir d’avoir déjà vu ce véhicule que les mots que j’ai surpris par hasard ont décrit comme une capsule flottant dans l’espace. Aussi je l’ai regardé attentivement, par pure curiosité. Puis j’ai tourné mon attention vers la couche elle-même. Et ce doit être ça, monsieur. Dans les deux cas, j’étais intéressé au plus haut point. Peut-être cela a-t-il été enregistré par vos appareils d’une façon un peu excessive.

Plus Gosseyn développait cette explication fumeuse et évasive, plus il se sentait malheureux d’être obligé de le faire. Bien que ce type d’explication interminable appartienne, d’une manière négative, au cadre de la Sémantique générale et constitue une technique bien particulière, il savait, en se référant à des principes de base concernant le système nerveux humain, que le mensonge et les faux-fuyants n’étaient pas sains pour l’individu. Pire encore, il avait le sentiment fort désagréable d’aborder ainsi une longue période au cours de laquelle il lui faudrait, pour survivre, émettre un bon nombre de réponses évasives.

Ses paroles furent suivies d’un silence. Il vit que Voix Un et Voix Deux demeuraient immobiles et silencieux. Il valait mieux les imiter, pendant que « Son Excellence » étudiait la réponse du prisonnier.

Ce n’était guère difficile de deviner ce qui s’était passé. Apparemment, leurs instruments avaient réagi à l’activité de son cerveau second tandis qu’il prenait les photographies mentales, précises à vingt décimales, des deux endroits de la pièce qu’il avait choisis comme étant les plus utiles en cas de complications ultérieures. Et il n’avait aucune envie de décrire à ses ravisseurs ce phénomène de mémorisation.

Il y avait plus grave encore. Car par deux fois ceux-ci avaient réussi à surprendre son cerveau second en action… la première ayant eu lieu lorsqu’il était entré en communication avec Gosseyn Deux.

Au trouble qui s’empara de lui s’ajouta une impression de profanation : son immense talent, devenu sujet d’observation pour des instruments ! D’une certaine façon, cette interconnexion de son cerveau second avec la réalité fondamentale de l’univers semblait brusquement devenue un phénomène plus prosaïque, puisqu’elle pouvait être enregistrée…

Ce qu’il pouvait faire transcendait l’immensité intergalactique connue ; cependant il était évident que cela impliquait des flux d’énergie.

Ce qu’il ne savait toujours pas, c’était la nature de ces flux. « Un de ces jours… » pensa-t-il… C’était l’esquisse encore vague d’un projet : découvrir quelle était la dynamique sous-jacente. Mais alors qu’il commençait à envisager la possibilité de cette étude, l’interruption qu’il attendait se produisit.

Tout à coup, Voix Quatre lança un ordre d’un ton autoritaire :

— Emmenez cet homme hors du laboratoire et ne le laissez plus reprendre contact avec cet endroit. Ne le ramenez pas ici sans une autorisation provenant d’en haut !

Une seule chose retarda quelque peu le départ précipité qui s’ensuivit. Voix Deux tendit le bras vers le mur et s’empara d’un vêtement qui ressemblait à un uniforme gris. Il jeta la veste à Gosseyn, et tandis que celui-ci l’attrapait au vol, les deux hommes se précipitèrent sur lui et s’évertuèrent à lui passer la partie inférieure qui lui rappela un pantalon de pyjama.

Comprenant qu’on lui donnait de quoi se vêtir et se souvenant que Voix Quatre avait exigé que ses ordres soient exécutés avec célérité, Gosseyn mit la veste. Puis, littéralement, il sauta dans les jambes du pantalon.

Tandis qu’il l’attachait à la taille, les deux hommes lui fourrèrent quelque chose aux pieds. Gosseyn n’eut pas le temps d’examiner ces « chaussures », ni même de jeter un coup d’œil dessus. Au toucher, elles semblaient faites d’un caoutchouc mince et extensible. Elles épousèrent automatiquement les orteils, le coup de pied et le talon comme si elles se refermaient dessus.

Gosseyn, qui n’opposa aucune résistance, fut rapidement emmené vers une porte qui s’ouvrait dans un coin de la pièce. Après l’avoir franchie, il se retrouva dans un couloir étroit…

Il était évident que le reste de l’action, quelle qu’elle soit, allait se dérouler sur une autre scène.

La fin du Non-A
titlepage.xhtml
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_000.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_001.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_002.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_003.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_004.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_005.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_006.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_007.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_008.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_009.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_010.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_011.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_012.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_013.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_014.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_015.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_016.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_017.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_018.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_019.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_020.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_021.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_022.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_023.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_024.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_025.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_026.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_027.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_028.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_029.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_030.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_031.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_032.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_033.html
Van Vogt,Alfred E-[Le Non-A-3]La fin du Non-A(1984).French.ebook.AlexandriZ_split_034.html